YOEMON

Age : 20 ans Profession : Shugenja Caste : Heimin Rang : Moyen Métier : Fermier
Niveau : 1 XP : 10 ON : 10 PdV : 9 CA : 2

Historique :

"Si cela est normal à la naissance, cela représente une source de problèmes dans la suite d'une vie... Ainsi, être de petite taille constitue un pénible fardeau comme me le rappellent lourdement mes 4 Shaku 4 Sun, perpétuels rabats-joies contre lesquels je n'ai jamais le dernier mot.

Mes parents, braves fermiers de Sasaki près de Kobe, me protégèrent beaucoup du monde extérieur. Mais bien vite je fus la cible de railleries de personnes malavisées. Pire, on constata mon inutilité pour la ferme ! Pour mon bien, ma famille me confia donc à des prêtres. Malgré leurs efforts répétés, ces professeurs ne m'apprirent que l'art de la fuite. Au lieu de l'étude au temple, je passais donc mes journées caché dans les forêts du Nord de Kobe. Là, par jeu, je suivais souvent des personnes à leur insu (enfin... quand je ne tombais pas des arbres pour ensuite me ramasser une correction méritée par ces personnes puis par les prêtres ;).

Ce petit jeu changea sans doute toute ma vie lorsque je poursuivis un inconnu fortement armé à cheval. Comme de bien entendu, mes pieds me trahirent et je rencontrais quelques Shaku plus bas le sol. Le cheval, effrayé par mon arrivée inopinée, se cabra et fit tomber son cavalier dans un bruit magistral de feraille agonisante... Je n'eus point de remontrances car le cavalier se révéla n'être qu'une armure vide !

Pourtant, cette armure m'avait paru si pleine de vie, le doute n'était pas possible : il y avait eu quelque chose dedans... et cela me fascina.

Dès lors, les études m'attirèrent : j'étonnais les plus pessimistes de mes sages professeurs. Je voulais en savoir plus sur les esprits, les bêtes surnaturelles et même la magie si mal perçue. L'écriture me passionna et j'absorbais de multiples connaissances. Je quittais finalement ce monastère paisible mais trop limité à mon goût ainsi que ma famille à qui je promettais d'envoyer des nouvelles dès que possible.

Pour voir des manuscrits dont je copiais certains passages, je fis dans la province quelques voyages dans lesquels ma taille et des étrangers dédaigneux ou méchamment moqueurs firent des mélanges explosifs. Tout ceci se passait d'ailleurs plutôt à mes dépends : je ne compte plus le nombre de fois où des ivrognes m'ont roué de coups en criant " un Bakemono !" (navrant, mais véridique), comme celui où des passants m'ont fait des signes pour faire fuir les démons. Souvent, quelques temps plus tard, par le biais de tours de mystificateur ou du fameux coup de bo bien placé dont j'ai le secret, il m'arrivait de leur rendre ces quelques comportements malencontreux car l'éducation des foules prime avant tout, non ?

C'est au cours d'un passage à Tanabe que je découvris l'avis provenant de Tedayama concernant l'école de Shugendo et l'histoire de Shinkatsu.

Celui-ci aviva naturellement ma curiosité : des gens respectant le Shugendo étaient peut-être plus savants et moins remplis de préjugés que certains des rustres qui avaient croisé mon chemin... Je me devais de leur rendre sans tarder une petite visite de courtoisie !"


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