SANZO

Age : 17 ans Profession : Ronin Caste : Buke Rang : Haut Métier : Samouraï
Niveau : 1 XP : 10 ON : 10 PdV : 22 CA : 2

Historique :

"La vieille shugenja m'avait dit que mon avenir serait sombre, je l'avais traité de folle. Même lorsqu'elle avait prononcé le nom d'Oni-no-Ryokan, le maléfique démon légendaire je n'y avais prêté aucune attention. C'était peut-être une erreur...

Je fus Saïgyo Tamori, Samouraï au service de Saïgyo Kiba, mon père adoptif. Il a été assassiné par Ikkyû Ryôkan, son beau frère, mari de Dame Ikkyû Murasaki, soeur de Kiba. Pour se couvrir et se débarrasser d'un élément gênant dans son accession à la place de daimyo il m'accusa moi et sans procès m'ordonna de faire Sepukku. Je ne lui obéis pas et je fuis le palais n'emportant avec moi que mon Daicho et 15 koku qui traînaient dans ma manche...
Après une semaine à me cacher je me rendit à l'évidence, il fallait partir ; devenir Ronin. J'ai échangé mon kimono brodé d'or au blason de ma maison pour un autre, gris pâle et comptabilisais mes ressources : 3 Kokus, il allait falloir restreindre mes dépenses au strict minimum. J'allais partir sur la route de Tedayama. J'avais été éduqué dans le luxe, apprenant la calligraphie et la musique parallèlement aux arts de la guerre, j'allais devoir travailler pour vivre et vivre pour apprendre : apprendre à tuer et apprendre à mourir..."


retour

mon hospitalité pour elle et son enfant aussi longtemps que je vivrai. Elle rejoint son mari au petit jour des suites de l'accouchement.
Je te recueillis donc comme mon fils et te nommais Saïgyo Tamori en honneur de ton père. C'est tout ce que je sais. Va, mon fils, Maître Dodji t'attend pour ton cours de calligraphie."

Car il est vrai que je n'avais jamais eu l'esprit très batailleur, et avais reçu une éducation de lettré. Mes mains restèrent lisses jusqu'à la mort de Saïgyo Kyu, j'avais toujours aimé mon oncle et je crois que c'était réciproque : il voyait au-delà de mon physique, il partageait mon goût pour les poèmes. Mais il partit en guerre défendre nos terre aux côtés de mon père et de Ikkyû Ryôkan le fiancé de ma tante. Mon père revint blessé au bras et à la jambe, Ryôkan n'avait rien, mais Kyu ne revint pas. Mon père, qui connaissait mon affection pour lui, me confia son Daicho, un katana et un wakisashi à la lame et à la garde simples, uniquement orné d'un petit tatsu gravé à la base de la lame. Je jurais ce jour là d'apprendre à me battre aussi bien que mon oncle sans jamais devenir un de ces gros bras sans cervelle qui l'avaient tué !

Un an après la bataille, Ryôkan partit sur les routes, pour parcourir le monde avant de se fixer au palais Saïgyo. Rien de remarquable ne se passa sinon ma rencontre avec une vieille femme qui prétendait communiquer avec les esprit, c'était lors d'une fête au village voisin et j'avais eu la permission d'y aller car je fêtais mes seize ans. Je frisonne encore à l'idée des mots qu'elle déclama quand je passais devant elle :
"Je vois un avenir sombre pour ce jeune homme, un puissant a décidé de détruire son bonheur ! ONI-NO-RYOKAN ! Prends garde jeune homme car le fragile bonheur qui te suit depuis seize ans va s'écrouler ! ONI-NO-RYOKAN !"
Puis elle poussa un hurlement. Mes compagnons n'étaient pas rassurés mais je partis d'un grand rire et la traitais de folle. Le soir même j'avais oublié l'incident. Ikkyû Ryôkan revint une semaine plus tard, il transportait sur sa selle un crâne énorme qu'il dit être celui d'un grand démon, un ONI. Il l'offrait à mon père comme gage de son courage et de sa volonté de vouloir entrer dans la famille Saïgyo, lui-même n'ayant pas de terre à offrir. Ma tante et lui s'étaient fiancés d'une volonté commune et mon père consentit. Le mariage dura trois jour et trois nuits mais un drame se produisit le septième jour : on retrouva le seigneur Kiba mort dans son lit, la gorge tranchée. Les gardes trop saouls n'avait rien entendu, et firent Sepukku pour laver le déshonneur. Lorsque Ryôkan prit la place de seigneur je ne dis rien, j'avais l'âge légal pour régner et le seigneur m'avait élevé comme un fils de son sang mais j'étais bouleversé et pas un instant l'idée que la place me revenait ne me traversa l'esprit. Ryôkan ne daigna même pas prendre le daicho de ma famille et le fit enterrer avec la dépouille de mon père.

Lorsque j'appris ces deux directives je fus pris d'un accès de fureur : la coutume voulait que l'on brûla les corps pour libérer leurs âmes et les armes du clan n'avaient rien à faire six pieds sous terre ! Mon parlé avait été franc mais je fus surpris de sa réaction : il se leva, me regarda droit dans les yeux d'un air glacial et m'ordonna immédiatement de faire Sepukku pour avoir osé parler ainsi devant lui, le grand IKKYÛ RYOKAN ! Mon étonnement et ma colère soudaine furent alors lentement submergés par une terreur sans nom : plus il me regardait plus mon sang gelait dans mes veines. C'est dans un brouillard total que je fuis du palais, je crois avoir entendu un grand cri tonitruant derrière moi mais je n'en suis pas sûr.
Complètement déboussolé, je traînais dans les environs, vivant des derniers Koku qui me restaient, je dus vendre mon kimono pour un plus simple de couleur gris. Ne sachant où aller, je tombais sur une affiche : "Le seigneur Heike propose son école à tous ceux qui savent manier le Katana et le Wakisashi."
Je me renseignais un peu et appris que ce seigneur tenait un petit village de Ronin plus à l'ouest. Un Ronin, oui c'était bien ça que j'étais devenu. Je fus bien accueilli par le seigneur Heike et celui-ci me donna logis et nourriture contre ma lame que je mis immédiatement à son service.

Aventures :

Ce qui ce passa ce jour là fut horrible : parcourant le village pour prendre mes marques, je fus bousculé par un homme qui fut immédiatement encerclé puis emmené avant que je reprenne mes esprit. Plus tard j'entendis un hurlement qui déchira le crépuscule, je me précipitais pour retomber sur les hommes que j'avais vu cet après-midi qui sortaient en courant de la maison d'où provenait le cri. Mon estomac se retourna lorsque j'entrai dans la maison, un macabre spectacle m'attendait avec huit hommes morts égorgés. Je sortis et allais en informer le seigneur Heike qui me confia la mission de découvrir ce qui c'était passé.
Dans les jours qui suivirent je fis la connaissance du seigneur Nakura-sama, d'un confrère Ronin en la personne d'Ishimoto-san et d'un prêtre, Shido. Ils avaient répondu à l'appel du seigneur Heike et venaient m'aider dans ma mission. La présence d'hommse plus expérimentés que moi me rassura. Nous apprîmes que les hommes n'étaient pas du village mais qu'ils devaient camper à deux jours de là.
Nous partîmes alors sur les routes et retrouvâmes leur traces, de mystérieux contretemps se produisirent mais nous arrivâmes à les surprendre en conversation avec un cavalier. Le froid glacial de la terrible nuit revint me hanter et je ne pus étouffer un cri ce qui déclencha un combat où Nakura et Ishimoto-san s'illustrèrent, nous sauvant d'un mauvais pas. Shido fut blessé en tentant un acte héroïque mais nous réussîmes à capturer un homme vivant. Il était quasiment fou et lorsque je lui montrais la marque que j'avais relevée sur le corps, il se mit à délirer sur Shinkatsu ou l'un de ses descendants. Nous nous dirigeâmes vers un temple proche et fîmes la connaissance de Konirata, shugenja de profession. Après avoir essayé de faire parler le prisonnier nous le laissâmes au temple sous la surveillance de Shido qui devait panser ses blessures.
J'ai aussi l'honneur de vous faire savoir que le Ronin Ishimoto n'est plus, le seigneur Teda lui à rendu son titre et notre nouveau compagnon se nomme désarmait Ishimoto Takagi.
Il y avait un hameau proche et nous pensions pouvoir y trouver plus d'informations. Nous ne fûmes pas déçus : pendant qu'Ishimto-sama et moi faisions la rencontre de Torrent paisible, Nakura-sama tomba sur un homme se prétendant descendant de Shinkatsu lui-même. Comme il menaçait de mort notre ami (aucun descendant de Shinkatsu n'aurait eu cette folle idée) nous nous regroupâmes. L'homme usait de magie et nous ne cherchions qu'a l'immobiliser mais après avoir été blessé par Nakura-sama, le prétendu descendant nous montra son vrai visage en invoquant à son aide six bakemonos. Il ne furent pas une menace (bon n'exagérons rien, le combat me fut très fatiguant) mais permirent à notre "ami" de s'enfuir. Décidant que la nuit ne serait notre allié que sur une couche nous revînmes au village en attendant le retour de la déesse pour éclairer notre route.


retour